Au Maroc, c’est peu dire que les transferts d’argent vers l’étranger sont réglementés. Étudiants internationaux, touristes, hommes d’affaires, Marocains de la diaspora… Tous ont été confrontés, à un moment donné, à la politique stricte qui encadre les sorties de devises marocaines hors du pays.
Car à l’inverse de l’euro ou du dollar, et par crainte d’une pénurie, le dirham n’est pas une monnaie librement convertible. Cependant, une incontestable dynamique de libéralisation esquissée dans les années 1980 est à l’œuvre, pour faciliter son intégration à l’économie mondiale.