Économie

Dans le Mali d’Assimi Goïta, le ciel est-il moins bien connecté que sous IBK ?

Si, depuis Bamako, on s’envole moins pour Paris et Abidjan et plus du tout vers Niamey et Nairobi, d’autres destinations ont pris le relais.

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Mis à jour le 3 août 2023 à 17:32

Au premier semestre 2023, quelque 2596 avions ont décollé de l’Aéroport international de Bamako, vers des destinations internationales pour 95 % d’entre eux. © M.Torres/Travel-Images.com/GettyImages

Alors qu’un embargo de la Cedeao bloque le ciel nigérien, à l’Aéroport international de Bamako, qui a connu le même sort durant la première moitié de 2022, ce blocus n’est déjà plus qu’un lointain souvenir.

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Au premier semestre 2023, quelque 2596 avions ont décollé de l’Aéroport international de Bamako, vers des destinations internationales pour 95 % d’entre eux. C’est évidemment plus que pendant l’embargo décidé par l’instance régionale, plus aussi que pendant la crise du Covid. Mais c’est aussi près de 7 % de plus, selon les données fournies à Jeune Afrique par le professionnel des données aériennes OAG, que les capacités proposées au 1er semestre 2019, avant les deux coups d’État qui ont successivement secoué le pays en août 2020 et mai 2021.

Les 5 premières destinations depuis Bamako, au 1er semestre 2023. © Jeune Afrique

Les 5 premières destinations depuis Bamako, au 1er semestre 2023. © Jeune Afrique

Destination Conakry

Certes, une partie de la différence vient du décalage de la date du Hajj, qui avait lieu sur la période en 2023 alors qu’il