« Je déclare sans équivoque que le Nigeria soutient fermement le gouvernement élu du Niger. » À peine 17 jours après avoir été nommé président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le chef de l’État nigérian, Bola Tinubu, a été mis à l’épreuve face aux mutins qui ont renversé le pouvoir à Niamey. « Nous n’hésiterons pas à défendre et à préserver l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré le 26 juillet.
Dans un communiqué publié dans la foulée, la Cedeao déclarait avoir pris connaissance « avec stupeur et consternation » de ce qui n’était alors qualifié que de « tentative » de putsch contre Mohamed Bazoum, avant de le « condamner de la manière la plus vigoureuse » et d’appeler « les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le président de la République démocratiquement élu. »