LE MATCH – Au choc et à l’indignation suscités par le meurtre de Chérubin Okende, député, ancien ministre retrouvé mort à Kinshasa le 13 juillet, ont rapidement succédé l’impatience et la soif de réponses. Aperçu pour la dernière fois sur le parking de la Cour constitutionnelle, le 12 juillet, le corps du porte-parole d’Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, est réapparu le lendemain matin, au volant de son véhicule, une balle dans la tête et la chemise couverte de sang.
Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a indiqué le 19 juillet qu’il fallait attendre les conclusions de l’autopsie pour connaître les circonstances exactes du meurtre. Mais celle-ci tarde et une semaine et demi plus tard, un épais brouillard entoure toujours l’affaire Okende. Les autorités maintiennent leur volonté de faire progresser l’enquête. Le camp de Moïse Katumbi, lui, affirme publiquement en douter.