Pour Vladimir Poutine, c’était le test grandeur nature destiné à mesurer l’efficacité de sa politique africaine. Sur le plan des mathématiques diplomatiques, le sommet de Saint-Pétersbourg est en retrait par rapport à celui de Sotchi, en 2019 ; 43 chefs d’État et de gouvernement avaient alors fait le déplacement. Cette fois, aucun chiffre officiel n’a été communiqué, mais 17 chefs d’État et de gouvernement étaient présents, en plus des ministres des Affaires étrangères dépêchés sur place, selon notre décompte.
Sur le plan des images, le sommet qui doit se clore ce 28 juillet n’aura été qu’une semi réussite pour le chef de l’État russe. S’il est parvenu à rassembler autour de lui 15 chefs d’État du continent – dont deux putschistes, le Burkinabè Ibrahim Traoré et le Malien Assimi Goïta –, Vladimir Poutine n’a cependant pas réussi à faire un « sans faute ». Le Comorien Azali Assoumani,