À Niamey, ce matin du 27 juillet, les boutiquiers ont levé le rideau plus tard qu’à leur habitude. La veille, vers 23h30, l’armée a annoncé la création d’un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), la destitution de Mohammed Bazoum – que ce dernier n’avait, jeudi soir, pas officiellement accepté – , la suspension de la Constitution et la fermeture des frontières.
Pourtant, ce n’est pas le coup de force qui a perturbé l’activité des commerçants mais les torrents d’eau qui se sont abattus sur la ville. Car, dès la première éclaircie, la vie semblait reprendre son cours normal dans la capitale nigérienne.