Ses déplacements à l’étranger sont assez rares pour être soulignés. Le 25 juillet, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè, en treillis, ganté et armé, foule le tapis rouge de l’aéroport de Ouagadougou avant de s’envoler pour Saint-Pétersbourg, où va s’ouvrir la deuxième édition du Sommet Russie-Afrique (27-28 juillet).
Après le sommet réussi de Sotchi, en 2019, et un an et demi après le début de la guerre en Ukraine, ce grand raout est un test diplomatique et économique pour Vladimir Poutine. Parmi les chefs d’État qui ont répondu présent, Ibrahim Traoré, donc, mais aussi son aîné malien, le colonel Assimi Goïta.