Alors que Mohamed Bazoum est retenu dans sa résidence par des éléments de la garde présidentielle qui se sont retournés contre lui depuis mercredi, plusieurs unités d’élite avaient été envoyées en renfort depuis Tillabéri, Ouallam et Dosso. Si la présidence nigérienne revendiquait encore, mercredi après-midi, le soutien de la majorité de l’armée, la garde présidentielle est une composante incontournable des forces armées du Niger. Elle compterait environ 700 hommes et une vingtaine de blindés. « La situation est très dangereuse. Il peut y avoir beaucoup de dégâts. Dans ces conditions, la sécurité du président Bazoum n’est pas assurée », s’inquiète une source diplomatique.
En fin d’après-midi, le 26 uillet, des membres de la garde présidentielle retranchés au palais ont effectué des tirs de sommation en direction de manifestants s’approchant pour témoigner leur soutien à Mohamed Bazoum.