Au Burkina Faso, l’opération « Vent du salut » n’est pas le nom d’une nouvelle intervention militaire contre des terroristes présumés, mais une campagne de boycott latente qui dure depuis le mois d’avril. En cause, les prix pratiqués par les opérateurs télécoms dans un un contexte de conjoncture économique tendue où, à cause de l’inflation, chaque franc CFA compte.
En conséquence, Joseph Ouédraogo, président de la Conférence de la plateforme des associations de défense des droits de l’homme, et Adama Bayala, président du Réseau national des consommateurs du Faso (Rencof), ont appelé le 20 juillet à une deuxième vague de boycott des opérateurs à partir du 8 août.