Transféré le 10 juin à la prison militaire de Ndolo, Salomon Idi Kalonda est accusé par les services de renseignement militaires d’atteinte à la sûreté de l’État et de collusion avec le Rwanda et le M23, afin de renverser le président Félix Tshisekedi « au profit d’un ressortissant de la région du Katanga ». Mais aussi de détention illégale d’armes à feu et d’incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir. Sa première audition a eu lieu cinq jours après son arrestation.
Les enquêteurs lui ont demandé de leur remettre son téléphone, ce que le bras droit de Moïse Katumbi a fait, après avoir d’abord refusé. S’il ne dispose donc d’aucun moyen de communication à la prison de Ndolo, le conseiller de l’ex-gouverneur du Katanga reçoit régulièrement la visite de ses proches et de ses alliés politiques.