En Côte d’Ivoire, l’ancienne Brigade de salubrité urbaine (BSU), devenue Brigade de l’assainissement et de la salubrité (BAS), a plusieurs fers au feu, comme la traque des eaux usées, des dépôts d’ordures anarchiques ou des urines et excréments déféqués à l’air libre. Mais la majorité des plaintes concernerait aujourd’hui, à hauteur de 60 %, la pollution sonore. Et les griefs explicitement formulés à la police ou au ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité sont largement relayés – enregistrements à l’appui –, par d’autres dénonciations sur les réseaux sociaux. L’État entend s’attaquer plus vigoureusement au problème.
Les maquis en première ligne
Selon le décret n° 2016-791 du 12 octobre 2016 portant réglementation des émissions de bruits de voisinage, les nuisances sonores sont constituées de bruits et de vibrations récurrentes qui portent « atteinte à la