Ougandais d’origine indienne, Sudhir Ruparelia, 67 ans, a bâti un empire commercial prospère au cours des trente-sept dernières années du régime de Yoweri Museveni. Exilé avec sa famille à l’âge de 15 ans, lorsqu’Idi Amin Dada a fait expulser les Asiatiques du pays, il a commencé à travailler en Grande-Bretagne dans les années 1970.
De retour en Ouganda en 1986, après la prise du pouvoir par Museveni, Sudhir Ruparelia avait déclaré, il y a dix ans, qu’il disposait d’un capital d’environ 25 000 dollars. Depuis, les Indiens sont devenus la communauté la plus prospère du pays et l’homme d’affaires, le porte-drapeau de leur réussite.
