Associé chez le fonds d’investissement britannique Actis, détenteur de 51 % des parts d’Energy of Cameroon (Eneo), David Grylls avait adressé en avril une mise en demeure au Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, pour exiger le paiement de près de 186 milliards de francs CFA (environ 283,5 millions d’euros), somme représentant la dette du secteur public à l’égard de l’énergéticien.
Au début du mois de juin, le dirigeant britannique a récidivé en envoyant une lettre invitant l’État camerounais à une conciliation dans un délai de quatre-vingt-dix jours. Faute de trouver un terrain d’entente d’ici à la fin du mois d’août, l’actionnaire de référence n’aura d’autre choix que recourir à un arbitrage. La conciliation « est prévue dans le contrat de concession, et il s’agit pour Actis de préserver ses droits face à la perte de valeur de l’entreprise », souffle une source proche du