Il a choisi de se montrer tel qu’il est. Ou, plutôt, tel qu’il est devenu à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en octobre 2018 lors d’un séjour à Ryad. Ali Bongo Ondimba (ABO) est un président de 64 ans au visage amaigri et qui a des difficultés à se mouvoir. Il aurait pu se cacher derrière un voile de pudeur. Ou se faciliter la vie en se déplaçant en fauteuil roulant, tel Franklin D. Roosevelt, atteint d’une poliomyélite qui s’aggrava en cours de mandat. Il n’en a jamais été question. Le défi d’apparaître tel qu’en lui-même est porteur d’un message subliminal : « Je ne cache rien, je ne triche pas. » Pour éviter les ravages de la rumeur, autant miser sur la transparence. Oui, l’AVC a laissé au chef de l’État gabonais des séquelles physiques, mais cet accident a épargné ses facultés cognitives et mentales. Et c’est précisément ce qu’il entend signifier.

Ali Bongo Ondimba, à Libreville, le 27 avril 2023. © Présidence du Gabon
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