Sans doute n’aurait-on pas abordé le sujet lors du Cameroon Business Forum (CBF), initialement prévu au début du mois de juillet à Douala – après trois années d’interruption – mais finalement reporté sine die. Généralement présidé par le Premier ministre, ce rendez-vous annuel entre l’État et le secteur privé se tient avec la promesse d’améliorer le climat des affaires et d’accroître l’attractivité du pays.
L’occasion aurait pourtant été belle de s’interroger, à la lumière de l’affaire Danpullo – le feuilleton diplomatico-judiciaire qui défraie la chronique depuis bientôt un an –, sur le fait de savoir si le Cameroun constitue encore un sanctuaire pour les investissements étrangers. Car le doute est permis.