L’ACTU VUE PAR – Le 18 août 2020, un quarteron de militaires renversait le président Ibrahim Boubacar Keïta après des mois de contestation populaire. Trois ans plus tard, le Mali continue de subir les assauts jihadistes et de s’enfoncer dans l’insécurité. Alors que des élections législatives sont prévues pour la fin de l’année 2023, et avant la présidentielle de 2024, une partie de la classe politique craint que la junte, que dirige Assimi Goïta, ne cherche à se maintenir au pouvoir.
Moins tranchant que certains de ses pairs à l’égard des autorités maliennes, Moussa Mara, qui fut Premier ministre en 2014-2015, dresse, pour Jeune Afrique, le bilan de ces trois années de transition.
Jeune Afrique : Le 26 juillet dernier, après le Mali et le Burkina Faso, le Niger a subi un coup d’État. Que vous inspire la prolifération de régimes militaires au Sahel ?