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[Série] Le nouveau rebond des Africains d’origine libanaise
EN AFRIQUE, LES LIBANAIS NE CONNAISSENT PAS LA CRISE (1/3) – « Il existe seulement deux familles dans le monde : celles qui possèdent et celles qui ne possèdent pas. » C’est du moins ce qu’avance Miguel de Cervantès dans Don Quichotte. Les possessions de certaines familles natives du pays du Cèdre sont considérables, semblent défier les crises, se décuplent dans le temps et, surtout, se transmettent de génération en génération.
Par le passé, le parcours entrepreneurial des Libanais en Afrique était souvent qualifié de « capitalisme de parias », évoluant en marge des institutions et des règles établies. Les partenariats d’affaires étaient souvent influencés par des liens claniques, offrant des opportunités privilégiées aux membres de certaines communautés religieuses. Cependant, avec l’évolution des entreprises et leur expansion à l’échelle continentale, ce schéma a progressivement évolué. Mais ce qui reste intangible est cette tradition de management familial, où les postes clés se transmettent communément de père en fils.