Économie

Après le sommet de Paris, un nouvel ordre économique mondial ?

Le sommet sur le nouveau pacte financier mondial a abouti à un consensus fort entre pays développés et pays en développement : il faut à présent, après le Causus africain de Sal, au Cap-Vert, donner un souffle nouveau à l’agenda de développement, souligne Abdoul Salam Bello, du Groupe de la Banque mondiale.

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Mis à jour le 16 juillet 2023 à 01:41
Abdoul Salam Bello

Par Abdoul Salam Bello

Administrateur du Groupe Afrique II au Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale, Washington 

Lors de la session de fin du sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, le 23 juin 2023. © Lewis Joly/Pool/AP/SIPA.

En ma qualité d’administrateur représentant vingt-trois pays africains au conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale (GBM), je souhaite offrir ici ma perspective sur les attentes de l’Afrique dans ce nouvel agenda, les actions nécessaires dans le cadre de l’évolution du GBM et la dynamique impulsée par le sommet de Paris.

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Je me réjouis que l’Afrique ait pu s’accorder sur une position commune dans le cadre de cette réforme, lors de la réunion du Caucus africain, qui s’est tenue du 6 au 8 juillet sur l’île de Sal (Cap-Vert).

Vulnérabilité au dérèglement climatique

Le récent rapport sur les perspectives économiques mondiales du GBM montre que la croissance de l’économie mondiale a fortement ralenti, passant de 3,1 % en 2022 à 2,1 % en 2023. La croissance moyenne en l’Afrique est de 3,2 %.

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