En ma qualité d’administrateur représentant vingt-trois pays africains au conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale (GBM), je souhaite offrir ici ma perspective sur les attentes de l’Afrique dans ce nouvel agenda, les actions nécessaires dans le cadre de l’évolution du GBM et la dynamique impulsée par le sommet de Paris.
Je me réjouis que l’Afrique ait pu s’accorder sur une position commune dans le cadre de cette réforme, lors de la réunion du Caucus africain, qui s’est tenue du 6 au 8 juillet sur l’île de Sal (Cap-Vert).
Vulnérabilité au dérèglement climatique
Le récent rapport sur les perspectives économiques mondiales du GBM montre que la croissance de l’économie mondiale a fortement ralenti, passant de 3,1 % en 2022 à 2,1 % en 2023. La croissance moyenne en l’Afrique est de 3,2 %.
Les effets combinés de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine et des