Deux mois avant qu’ils passent à l’acte, je savais qu’ils avaient prévu de m’arrêter. En effet, des rumeurs circulaient sur mon compte depuis l’arrestation, en avril 2012, de mon ami Marafa Hamidou Yaya, l’ancien secrétaire général de la Présidence, condamné à vingt ans de prison dans une affaire de détournement de deniers publics. Des gens me faisaient passer pour son gestionnaire de fortune et prétendaient que je préparais je ne sais quel coup pour le faire libérer. N’ayant rien à me reprocher, je ne m’inquiétais pas outre mesure.

Abdoulaye Harissou, à Paris, le 13 juin 2023. © Bruno Lévy pour JA
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