Économie

Le Maroc, nouvel eldorado de la Chine pour les batteries électriques ?

En trois mois, plusieurs grands groupes chinois ont annoncé leur intention de s’implanter au Maroc pour y produire des batteries électriques. Si le royaume dispose de nombreux atouts sur ce filon d’avenir, des experts mettent en garde contre « les effets d’annonces ».

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Mis à jour le 29 septembre 2023 à 10:42

Dans cette course mondiale vers une industrie considérée comme d’avenir, le royaume dispose d’un atout de taille : le phosphate, dont il possède plus 70 % des réserves mondiales (image d’illustration). © Photo by JOHN THYS / AFP

En août 2022, le ministre de l’Industrie marocain, Ryad Mezzour, confiait à Jeune Afrique que son département était en négociations avec « cinq opérateurs sur trois continents (Amérique, Europe et Asie) pour l’installation d’une usine de batteries électriques ». Moins d’un an plus tard, plusieurs projets commencent à prendre forme. C’est le cas, par exemple, de la gigafactory que le groupe sino-européen Gotion High-Tech envisage de construire au Maroc pour 65 milliards de dirhams (6 milliards d’euros).

Selon l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), qui a signé fin mai un mémorandum d’entente avec la société cotée à Shenzhen et à Zurich, l’investissement vise « la mise en place d’un écosystème industriel de production de batteries pour véhicules électriques et de systèmes de stockage d’énergie ».

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