Lorsque les puissants chutent, il y a ceux qui partent, et ceux qui restent. S’ils sont bien peu à afficher publiquement leur soutien à Mohamed Ould Abdelaziz, ce dernier peut néanmoins s’appuyer, dans sa traversée du désert, sur quelques indéfectibles alliés.
S’agissant de ceux qui ont déserté ses rangs, l’ancien président répondait laconiquement à Jeune Afrique, en avril 2021, qu’ils étaient « surtout fidèles à leurs intérêts ». Installé à sa droite lors de sa première conférence de presse, en décembre 2019, juste après que le conflit pour le leadership du parti au pouvoir avait éclaté, son ex-ministre, Seyedna Ali Ould Mohamed Khouna, est toujours à ses côtés.