Nous republions aujourd’hui cet article, initialement diffusé le 21 mai 2020, après l’annonce de la désignation en France d’un juge d’instruction dans l’affaire de l’assassinat d’Ibrahim Coulibaly, ex-chef rebelle ivoirien tué le 27 avril 2011.
Parfois, l’histoire vous revient à la figure tel un boomerang. On croyait Ibrahim Coulibaly et ses secrets définitivement enterrés. Les voici pourtant qui refont surface à la faveur d’une plainte déposée, le 7 mai à Paris, contre Guillaume Soro et contre X par cinq personnes de nationalité ivoirienne et une de nationalité française pour « torture, assassinat et crimes de guerre ».
Soutenus par une association de droit français baptisée « Les victimes de Guillaume Soro » (VGS), les plaignants accusent l’ancien chef de la rébellion des Forces nouvelles (FN), candidat à la prochaine élection présidentielle, d’être responsable de la mort d’Ibrahim Coulibaly, ou « IB », et de quatre autres personnes, entre 2004 et 2011. Parmi les parties civiles : une fille et une sœur de la victime.