Le journaliste français Olivier Dubois a été libéré le 20 mars 2023 après avoir été, durant presque deux ans, aux mains des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), la filiale sahélienne d’Al-Qaïda. © Montage JA; YVES HERMAN/POOL/AFP; Souleymane Ag Anara/AFP

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[Série] Au Sahel, les dessous du business des otages

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Politique

Le dessous des négociations pour libérer les otages au Sahel

Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.

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Mis à jour le 5 juillet 2023 à 14:36

L’ex-otage française Sophie Pétronin, durant une conférence de presse, à Bamako, le 8 octobre 2020. © Montage JA; AFP

PRISES D’OTAGES AU SAHEL, LE NERF DE L’EXPANSION JIHADISTE (2/3) – Le plus dur, c’est l’attente. Le silence aussi. Ce sont les familles des otages qui le disent. Celles qui ont vu les mois, souvent les années, s’écouler en espérant voir leurs proches recouvrer la liberté.

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Derrière le bain de foule du Malien Soumaïla Cissé à son retour à Bamako, derrière la voix étranglée de Sébastien Pétronin qui soulève sa mère, Sophie, sur le tarmac de l’aéroport de la capitale malienne, derrière l’étreinte entre Olivier Dubois et sa sœur, Cannelle, ce sont les mêmes rouages qui se sont activés. Ceux d’une chaîne, aussi discrète que fragile, elle même composée de maillons invisibles et variés, qui s’est déployée dans le plus grand secret pour négocier les libérations d’otages.