Économie

« Face à Emirates, Qatar Airways et Turkish Airlines, les compagnies africaines ne peuvent résister »

Eduardo Fairen, le directeur général de TAAG Angola, est vent debout contre les avantages compétitifs dont bénéficient ses concurrents du Golfe et se dit inquiet des conséquences de l’open-sky africain.

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Par - envoyée spéciale à Nairobi
Mis à jour le 26 juin 2023 à 14:37

Eduardo Fairen, CEO de TAAG Angola. © Martin Psialer

À la 54e édition du Paris Air Show, ou Salon aéronautique du Bourget, qui s’est déroulée du 19 au 25 juin, la compagnie angolaise TAAG s’est illustrée par ses annonces : ce ne sont pas moins de neuf avions, tous des Airbus A220, qu’elle a commandés auprès de trois leasers – ACG, Azorra et NAC.

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Une commande qui s’ajoute aux six A220 déjà commandés lors du Farnborough International Airshow de 2022, auprès du loueur ALC, et qui viendront compléter, à compter de juillet 2024, une flotte actuelle de douze appareils opérationnels (sur une vingtaine), à laquelle s’ajoutent des locations ponctuelles. La compagnie, qui attend également des Boeing 737 de location, avait d’ailleurs précédemment annoncé sa volonté de doubler sa flotte d’ici à 2027.

Quelques jours avant ce salon, à l’occasion de la conférence Aviadev Africa, à Nairobi, Jeune Afrique avait rencontré Eduardo Fairen, qui a pris les