Après les paroles, les actes. Cette semaine, Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères, a envoyé un courrier à la représentante permanente des Émirats arabes unis à l’ONU, lesquels président actuellement le Conseil de sécurité, ainsi qu’à António Guterres, le secrétaire général des Nations unies, pour confirmer sa demande de retrait de la Minusma « sans délai ».
Le 16 juin, à New York, lors d’une session dudit conseil, le chef de la diplomatie malienne avait surpris en réclamant le départ des plus de 12 000 Casques bleus présents dans son pays depuis 2013. Parmi les dirigeants onusiens, beaucoup n’ont guère apprécié d’être ainsi mis devant le fait accompli.