DIX CHOSES À SAVOIR – Raymond Ndong Sima se décrit lui-même comme quelqu’un de simple : « Je ne cours pas les honneurs, je vis simplement », explique-t-il. Son accueil, dans les bureaux de campagne qu’il s’est fait construire dans le quartier « Cité rose » de Nzeng Ayong, à l’est de Libreville, ne dément pas ses propos. Vêtu d’une chemise décontractée, il salue ses soutiens et les militants de son Alliance patriotique, assis dans la cour du bâtiment, et nous conduit dans un quartier général de campagne encore en travaux, à un peu plus de deux mois de l’élection présidentielle.
Souriant, l’ancien Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba défend une candidature mûrie de longue date, annoncée en janvier à Oyem, sa ville natale dans le Woleu-Ntem. À 68 ans, il présente un projet de société tourné vers l’économie gabonaise, aux airs de déjà-vu : en 2016, alors qu’il se présentait déjà à l’élection présidentielle, Raymond Ndong Sima proposait cinq axes similaires, pour « un nouveau départ ». Il espère aujourd’hui franchir un cap et s’imposer un peu plus dans l’esprit des électeurs avides d’alternance.