Mali, Burkina, Guinée… La Cedeao remet la question des élections à l’ordre du jour

Selon le président ivoirien Alassane Ouattara, le prochain sommet de l’organisation régionale se repenchera sur la tenue des scrutins devant marquer la fin des transitions en Afrique de l’Ouest.

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Mis à jour le 20 juin 2023 à 20:05

Le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, président en exercice de la Cedeao, et son homologue ivoirien Alassane Ouattara, le 7 août 2022, à Yamoussoukro. © Sia KAMBOU / AFP

Les situations politiques du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, trois pays dirigés par des militaires putschistes, seront au cœur du prochain sommet de la Cedeao, le 9 juillet en Guinée-Bissau, a annoncé Alassane Ouattara, ce mardi 20 juin. « La tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus », indique un communiqué de la présidence ivoirienne publié après un entretien à Abidjan entre le chef de l’État et le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos Simão.

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« Le président de la République a révélé que ce sujet fera l’objet de discussions au cours du prochain sommet de la Cedeao qui aura lieu le 9 juillet 2023, en Guinée-Bissau », ajoute le document. Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont été suspendus des organes décisionnels de la