Le journaliste français Olivier Dubois a été libéré le 20 mars 2023 après avoir été, durant presque deux ans, aux mains des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), la filiale sahélienne d’Al-Qaïda. © Montage JA; YVES HERMAN/POOL/AFP; Souleymane Ag Anara/AFP

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[Série] Au Sahel, les dessous du business des otages

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Politique

Au Sahel, ces otages nationaux trop souvent oubliés

Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.

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Mis à jour le 5 juillet 2023 à 08:04

Des Maliens fêtent la libération de Soumaïla Cissé, à l’aéroport de Bamako, le 8 octobre 2020. © Montage JA; Nicolas Renene/Le Pictorium

PRISES D’OTAGES AU SAHEL, LE NERF DE L’EXPANSION JIHADISTE (3/3) – « Je lance un appel au président Assimi Goïta » ; « Je vous demande de tout mettre en œuvre pour négocier ma libération » ; « J’ai été arrêté par les jihadistes »… Trois vidéos, trois visages marqués et, à chaque fois, les mêmes mots ou presque, lus sous la contrainte.

Fin mai, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), filiale sahélienne d’Al-Qaïda, a diffusé les preuves de vie de trois otages maliens détenus dans le nord du pays depuis plusieurs semaines : Abdou Maïga, un ancien élu, Abdoulaye Kanté, un agent des eaux et forêts, et Oumar Diakité, un jeune caporal de l’armée malienne.

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