Le journaliste français Olivier Dubois a été libéré le 20 mars 2023 après avoir été, durant presque deux ans, aux mains des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM en arabe), la filiale sahélienne d’Al-Qaïda. © Montage JA; YVES HERMAN/POOL/AFP; Souleymane Ag Anara/AFP

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[Série] Au Sahel, les dessous du business des otages

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Politique

Au cœur de la stratégie du kidnapping d’Al-Qaïda au Sahel

Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.

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Mis à jour le 4 juillet 2023 à 09:52

Des jihadistes d’Ansar Dine, entre Gao et Kidal, le 12 juin 2012. © REUTERS/Adama Diarra

PRISES D’OTAGES AU SAHEL, LE NERF DE L’EXPANSION JIHADISTE (1/3) – L’allure, décontractée, ferait presque oublier le poids des 711 jours de détention qui ont précédé sa libération. Ce 21 mars 2023, sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay, en France, Olivier Dubois affiche une mine inchangée. La même que celle que les Français avaient découverte à la une des journaux, sur les frontons des mairies et même sur la façade du Panthéon durant ses longs mois en détention.

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