Réélu le 6 mai dernier à la tête du Mouvement El-Bina, l’islamiste Abdelkader Bengrina prêche, depuis, pour la constitution d’un Front interne susceptible, explique-t-il, de faire face « aux menaces extérieures et consolider la cohésion sociale ». Adepte des actions et des formules chocs, l’ex-ministre du Tourisme est convaincu d’être capable de fédérer autour de cette initiative, officiellement lancée au cours d’une rencontre organisée à huis clos le 4 juin à Alger et réunissant neuf partis politiques, des syndicats de travailleurs et de patrons, des zaouïas, des organisations de la société civile, tous traditionnels soutiens du régime.
En première ligne de cette coalition, des formations politiques qui siègent à l’Assemblée nationale comme le FLN, le RND, le Front El Moustakbal ainsi que des organisations nationales, à l’instar de la centrale syndicale UGTA, l’organisation des