Le 5 juin, le ministère public avait demandé un nouveau renvoi, assurant que la crise était en voie de dénouement. Le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara lui avait accordé deux semaines, mais rien n’indique que les avocats qui participent au procès – très médiatisé – du massacre du 28 septembre 2009 accepteront de reprendre ce lundi le chemin du tribunal de première instance de Dixinn, à Conakry.
Certains de ces avocats défendent les victimes (700 se sont constituées parties civiles), d’autres les onze hommes accusés de meurtres, de viols et de disparitions forcées lors de la violente répression d’une manifestation de l’opposition guinéenne. Leurs intérêts divergent, mais tous réclament une assistance financière de l’État.