LE PORTRAIT ÉCO – En Angola, les nominations présidentielles qui font l’unanimité sont assez rares pour être soulignées. Celle de José de Lima Massano, bombardé, le 8 juin, à la tête du ministère d’État chargé de la Coordination économique par le président João Lourenço, en fait partie. Jusqu’ici gouverneur de la Banque centrale angolaise (Banco nacional de Angola, BNA), autre poste clé dans un pays pétrolier où l’accès aux devises est sensible, ce banquier réputé endosse des responsabilités plus politiques et ce, dans un contexte difficile.
Malgré une croissance molle et une inflation élevée – respectivement 3,5 % et 11,7 % en 2023, selon le FMI –, l’Angola, deuxième producteur d’or noir du continent après le Nigeria, doit hâter la diversification de son économie. C’est sur cette promesse que le successeur de José Eduardo dos Santos était arrivé au pouvoir, en 2017 ; c’est en outre la