« Non, non et non, je ne laisserai pas mon nom sali sans me battre ! » Ce 8 juin, Laurent Gbagbo a formellement déposé un recours dans un bureau local de la Commission électorale indépendante (CEI) du quartier d’Angré, à Abidjan. « On n’a pas mis mon nom sur la liste électorale, prétextant que j’ai été condamné après un procès qui m’a jugé parce que j’aurais braqué la BCEAO [Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest]. Je réfute avec vigueur une telle accusation », a affirmé l’ancien président ivoirien face à la presse.
Depuis que le fichier électoral provisoire a été transmis aux formations politiques le 20 mai, les cadres du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) ont plusieurs fois exprimé leur indignation et estimé que la non-inscription de leur leader était une injustice. Mais c’est la première fois que Laurent Gbagbo lui-même prend la parole sur le sujet.