De la dictature militaire de Moussa Traoré à la junte du colonel Assimi Goïta, Oumar Mariko a vu défiler les régimes. Il les a aussi combattus, la plupart du temps, qu’il s’agisse de pouvoirs démocratiquement élus ou instaurés par la force.
Quand il ne battait pas le pavé pour réclamer le départ de Traoré ou d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), cette figure de la gauche malienne s’est opposée par le verbe, comme il le fait encore aujourd’hui contre le quarteron de colonels à la tête de l’État malien.