Le manioc, alternative africaine à la crise du blé ?

L’Afrique, très dépendante des cours volatils du blé, doit miser davantage sur le manioc pour améliorer sa sécurité alimentaire et renforcer sa souveraineté économique. Transformer le tubercule pourrait aussi faire avancer le continent sur le chemin de l’industrialisation.

© Montage JA : TEMILADE ADELAJA/Reuters ; Frederic COURBET/PANOS-REA © Men close back of trucks after supplying cassava at Psaltry International factory in Oyo, Nigeria May 17, 2023. REUTERS/Temilade Adelaja Malawi, illustration agriculture, production de manioc resistant a la secheresse

MARIE-TOULEMONDE_2024

Publié le 9 juin 2023 Lecture : 2 minutes.

La destruction du barrage de Nova Kakhova, en Ukraine, a provoqué une flambée des cours du blé faisant craindre un retour à la situation de 2022, annus horribilis pour la céréale jaune, durant laquelle s’était succédé l’invasion par les armées de Vladimir Poutine de l’Ukraine, « grenier à blé du monde » et, quelques mois plus tard, des sécheresses historiques, décimant des milliers de tonnes de récoltes en Europe, au Canada et en Inde.

Sans surprise, ces catastrophes successives ont conduit à des cours records et, en cascade, à une explosion du prix du pain, élément devenu indispensable pour de larges franges des populations du continent. Ce choc aura cependant contribué à remettre au goût du jour une vieille recette : le pain à base de farine de manioc.

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