Bus brûlés, bâtiments publics saccagés, magasins pillés, banques fermées, pénurie de billets dans les distributeurs, salaires impayés, internet coupé par intermittence… L’ardoise commence à s’alourdir pour l’économie sénégalaise près d’une semaine après la condamnation, le 1er juin, de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison, qui a conduit à des embrasements ponctuels et localisés dans le pays.
Une fois le pic des affrontements passé, les Sénégalais sont doucement retournés à leurs activités, mais les perturbations liées aux violences récentes perdurent.