Politique

En RDC, le bras droit de Moïse Katumbi poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État

Salomon Idi Kalonda est accusé par les renseignements militaires de collusion avec le M23 et le Rwanda dans le but de renverser Félix Tshisekedi.

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 5 juin 2023 à 21:11

L’opposant congolais Moïse Katumbi et Salomon Idi Kalonda à Genève, le 2 juin 2017. © Fabrice Coffrini/AFP

Plusieurs jours durant, des informations contradictoires ont circulé pour expliquer l’arrestation de Salomon Idi Kalonda, interpellé le 30 mai à l’aéroport international de N’Djili alors qu’il s’apprêtait à regagner Lubumbashi. L’opposant Moïse Katumbi s’en est bruyamment indigné, dénonçant « l’enlèvement » de son bras droit. Mais l’on sait désormais ce que les autorités lui reprochent, et les accusations portées contre lui sont d’une extrême gravité.

À LireMoïse Katumbi : « Face à Félix Tshisekedi, l’opposition ne peut que gagner »