« Il faut se hâter lentement ». C’est sans doute par cette phrase, presque un mantra, qu’Alexandre Barro Chambrier prononce lorsqu’il nous rencontre dans ses bureaux de Glass, au sud de Libreville, que l’opposant se décrit le mieux. L’économiste cisèle ses propos et choisit ses mots avec précaution, comme s’il tentait de mieux imprégner son interlocuteur de son discours.
Lentement, dans l’élocution, mais avec hâte d’enfin concourir pour remporter le fauteuil que tous veulent : celui d’Ali Bongo Ondimba, dans le Palais du bord de mer qui fait face à l’estuaire du fleuve Komo.