Au Sénégal, la tension retombe progressivement. Des heurts ont toutefois fait une nouvelle victime samedi 3 juin, portant à 16 le nombre officiel de morts depuis la condamnation, le 1er juin, de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison. Les Sénégalais continuent de redouter une arrestation du candidat déclaré pour la présidentielle de 2024.
Des milices privées ?
Dans un communiqué publié dimanche, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) ont condamné « la répression meurtrière des forces de défense et de sécurité » et accusent le pouvoir d’utiliser « des milices privées » pour « mater » les populations civiles. Le parti de Sonko donne un bilan de 19 morts parmi les manifestants et continue d’exhorter les Sénégalais « à se défendre par tous les moyens et à riposter ».
Le gouvernement dénonce pour sa part les « actes de vandalisme et de