Les appels à la retenue se multiplient au Sénégal et à l’étranger, après un déchaînement de violence qui a poussé les autorités à déployer l’armée à Dakar et qui fait craindre un embrasement en cas d’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, condamné le 1er juin à de la prison ferme.
La France « extrêmement préoccupée »
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, condamne la violence et « exhorte tous les acteurs à […] la retenue », a fait savoir un porte-parole. Langage similaire de la part de la France, qui se dit « extrêmement préoccupée »: Paris appelle « à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal ».
La Cedeao a, elle aussi, fait part de son « inquiétude » et appelé toutes les parties à « défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité ».
De son côté, dans un communiqué