C’est la plus récente initiative en date : le 22 mai dernier, la Société tunisienne de l’intelligence artificielle (TAIS) a vu le jour. Son objectif : promouvoir à l’échelle nationale la vision tunisienne de la technologie dont tout le monde parle, et qui agite aussi bien le grand public, abasourdi par les prouesses techniques des IA, que les professionnels du secteur et les marchés financiers.
Parmi les pays du Maghreb, la Tunisie est considérée comme le meilleur élève dans le domaine, comme l’a notamment confirmé le classement 2022 du cabinet de conseil Oxford Insights. Mais l’IA n’est pas épargnée par la mauvaise passe que traverse le pays. « La conjoncture générale ralentit la progression de la Tunisie », déplore Farah Barika Ktata, présidente de l’Association tunisienne pour l’intelligence artificielle (ATIA).
Volontarisme tunisien
Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs