Jugé dès le 6 juin devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, Fortunat Biselele, dit Bifort, devra répondre d’accusations de « trahison, d’atteinte à la sûreté de l’État et de propagation de fausses nouvelles ». Après la chute de François Beya, en février 2022, une nouvelle procédure vise un autre des personnages les plus puissants de l’entourage de Félix Tshisekedi. Et elle cible particulièrement les liens qui unissent Bifort à une partie de l’establishment politique et sécuritaire rwandais depuis plus de vingt-cinq ans.

Le président congolais Félix Tshisekedi, son ancien conseiller Fortunat Biselele et le chef de l’État rwandais, Paul Kagame. © MONTAGE JA : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS/AFP ; DR ; VINCENT FOURNIER / JA