Elle est au cœur de tous les débats électoraux, politiques et économiques depuis 30 ans : la subvention du carburant a été suspendue par Bola Tinubu, le nouveau président du Nigeria tout juste investi. Une décision audacieuse qui risque d’entraîner une hausse immédiate du prix de l’essence, qui pourrait atteindre 200 %, et de relancer immédiatement l’inflation.
Le nouveau chef de l’État a justifié sa décision en expliquant que cette aide ne figurait pas dans le budget. « Son coût sans cesse croissant ne peut se justifier dans un contexte de diminution de nos ressources », a-t-il déclaré. Il a proposé de réaffecter ces fonds au renforcement des infrastructures publiques, de l’éducation, des soins de santé et à la création d’emplois, affirmant que cela améliorerait considérablement la vie de millions de Nigérians.