La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine mettent l’économie mondiale à rude épreuve depuis plus de trois ans. Inflation, dépréciation des monnaies, hausse des taux d’intérêt, pénuries de matières premières… Dans ce contexte particulier, l’Afrique est particulièrement fragilisée et les besoins de financement du continent augmentent de façon exponentielle.
Pour répondre à ces nécessités pressantes et multiples, la Banque africaine de développement (BAD) entend faire preuve d’inventivité. Comme l’a déclaré Andrew Mitchell, ministre d’État britannique chargé du développement et de l’Afrique, lors des assemblées générales de l’institution qui ont refermé leurs portes le 26 mai à Charm el-Cheikh : « La BAD est à l’avant-garde en matière d’ingénierie financière. »
Plusieurs nouveaux instruments de financement sont mis en place, d’autres sont encore dans les cartons. Pour Jeune Afrique,