En ce jour de janvier 2020, le personnel de l’aéroport de Conakry s’est figé. Salif Keïta, la « voix d’or de l’Afrique », vient de se voir refuser l’accès aux fauteuils beiges du salon VIP tout juste inauguré, et n’a pas l’air d’apprécier. « On m’a foutu dehors », tempête l’artiste malien, vexé.

Salif Keïta, au centre, lors d’un concert de bienfaisance dédié à une fillette albinos de 5 ans enlevée, torturée et tuée au Mali (ici à Bamako, le 18 novembre 2018). © Mohamed Kodio/AP/SIPA