Pour Vital Kamerhe, vice-premier ministre et ministre congolais chargé de l’Économie, le risque de compromission de la paix sociale et de la sûreté de l’État, découlant de la rareté prolongée de la farine de maïs, est bien réel.
Dans son rapport au Premier ministre sur cette situation, que Jeune Afrique a consulté, Kamerhe explique que le besoin annuel en maïs dans les espaces du Grand Katanga et du Grand Kasaï est estimé à près de 1 050 000 tonnes, contre une production locale limitée à 250 000 tonnes. Et d’ajouter que ce déficit est généralement couvert par les importations qui proviennent principalement de Zambie, et dans une moindre mesure d’Afrique du Sud.
Seulement, la Zambie a depuis un moment restreint ses exportations vers la RDC, relève Vital Kamerhe, « pour combler en priorité leur propre demande intérieure en raison de la diminution des stocks après l’exportation vers