Économie

En matière de délestages, l’Afrique du Sud se prépare au pire

Selon un responsable de la compagnie nationale Eskom, le pays doit s’attendre aux pires pannes d’électricité de son histoire. Avec des coupures pouvant aller jusqu’à 16 heures par jour.

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Mis à jour le 21 mai 2023 à 16:55

Des techniciens d’Eskom en pleine opération de maintenance, à Villiers, en Afrique du Sud, le 10 mai 2023. © Shiraaz MOHAMED / AFP

La déclaration a ramené les actions sud-africaines d’Eskom dans le rouge. Jeudi 18 mai, après que Calib Cassim, directeur général par intérim de l’électricien national, a alerté l’opinion publique qu’un hiver « très difficile » était à prévoir, avec des délestages pouvant atteindre le stade 8, le JSE/FTSE Top 40 – indice des 40 premières valorisations à la Bourse de Johannesburg – était en baisse de 0,20% en raison de cette annonce – qui ne présage cependant d’aucune rupture totale du service (black-out).

Pour le dirigeant d’Eskom, en effet, les coupures de courant qui frappent le pays pourraient atteindre des niveaux records au cours des prochains mois, à moins que le l’État ne parvienne à empêcher son parc de centrales électriques vétustes d’être submergé par les pannes. Et alors que les Sud-Africains ont déjà subi des délestages pouvant aller jusqu’à 12 heures par jour, les coupures