La déclaration a ramené les actions sud-africaines d’Eskom dans le rouge. Jeudi 18 mai, après que Calib Cassim, directeur général par intérim de l’électricien national, a alerté l’opinion publique qu’un hiver « très difficile » était à prévoir, avec des délestages pouvant atteindre le stade 8, le JSE/FTSE Top 40 – indice des 40 premières valorisations à la Bourse de Johannesburg – était en baisse de 0,20% en raison de cette annonce – qui ne présage cependant d’aucune rupture totale du service (black-out).
Pour le dirigeant d’Eskom, en effet, les coupures de courant qui frappent le pays pourraient atteindre des niveaux records au cours des prochains mois, à moins que le l’État ne parvienne à empêcher son parc de centrales électriques vétustes d’être submergé par les pannes. Et alors que les Sud-Africains ont déjà subi des délestages pouvant aller jusqu’à 12 heures par jour, les coupures