Les mauvais élèves sont prévenus. « Je vous demande d’informer les autres collègues qui ne viennent pas à nos plénières que le bureau [de l’Assemblée nationale] prendra la décision, conformément à notre règlement intérieur, de rabattre leurs émoluments ! »
Cet avertissement, Christophe Mboso, le président de la Chambre basse du Parlement, l’a formulé en clôturant les débats, le 16 mai au soir. Quelques minutes plus tard, ses services partageaient à la presse la liste des députés absentéistes menacés de se faire taper sur les doigts.