Économie

Cassava Technologies, première « big tech » africaine ?

Depuis vingt ans, Strive Masiyiwa bâtit un empire du numérique qui n’a rien à envier aux géants américains ou chinois du web. Il doit désormais trouver comment monétiser les milliards de données captées par les différentes filiales de son groupe.

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Mis à jour le 9 juin 2023 à 11:30

Strive Masiyiwa (ici en mai 2016) est notamment un pionnier de la téléphonie mobile au Zimbabwe, où il est parvenu à rompre le monopole public en 1993. © Frank Augstein/WPA Pool/Getty Images via AFP.

Les tournants technologiques ne prennent pas tous la forme d’un show à l’américaine, façon keynote d’Apple, relayé par les médias du monde entier. Parfois, ces révolutions se font dans l’anonymat d’une salle de conférence feutrée, en marge d’un événement professionnel. C’est précisément ce qu’il s’est passé le 8 novembre 2022, au deuxième étage du Centre de convention international de Cape Town, en Afrique du Sud, à l’occasion du salon AfricaCom, la réunion annuelle des acteurs africains du numérique.

Ce jour-là, les équipes de Liquid Dataport convoquent la presse panafricaine autour de leur directeur général, le Français David Eurin. L’objectif ? Présenter cette nouvelle entité de Liquid Intelligent Technologies, un groupe qui fait lui-même partie du holding Cassava Technologies, lequel a été créé par le milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa.

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Pionnier de la téléphonie mobile au Zimba