Dans le cimetière tourné vers l’océan, aux abords d’une tombe au carrelage vert foncé, quelques voix psalmodient doucement. Frères, amis, anciens compagnons de lutte : ils sont une dizaine à s’être réunis, ce 11 mai, dans le cimetière musulman de Soumbédioune, sur la corniche de Dakar. À leurs pieds, la tombe d’Omar Blondin Diop, dont le corps sans vie a été retrouvé pendu, il y a cinquante ans, dans une prison de l’île de Gorée.

Fresque hommage à Omar Blondin Diop sur le campus de l’Ucad, à Dakar. © Jules Cretois
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